lundi 12 août 2013

Ta main





Je veux dire ta main sous laquelle je m’éveille au désir, au plaisir. Ta main si lente à me séduire. Si sagement, si savoureusement lente.
 
Je veux dire ces prémices plus émouvantes que celles du jour ou de l’avril: quand chancellent les verticales; quand toute flamme se couche, s'allonge, comme celle bleue de nos veines.
 
Quand j'attends que tu me touches comme folle que sonne l'heure.
 
                                                                                                                                        Mireille Sorgue, L’Amant
 
Rodin - Le baiser
 
 

 

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