Samedi [ 20 septembre 1962]
[...] Je songe à ces sardanes que nous dansions interminablement après le
souper, même à la veille du bac; rites d'un culte du soleil, dirait-on: les
bras levés, et les seins cabrés -j'allais presque dire dardés, et l'on danse
comme pour saluer et honorer le jour, sans se lasser. Cela serait très beau une
sardane dansée par des filles nues, sur le sable, devant la mer.
Mireille Sorgue - Extrait de "Lettres à l'Amant " Tome I
La sardane de la paix - Picasso |