Je
t’aime. Amour en pure perte,
comme
un vent qui ne jouerait pas avec les fumées sur les toits,
qui
ne tournerait aucune roue de moulin aux pales chuintantes,
qui
ne peignerait aucun arbre,
comme
une bruyère où ne viendraient pas les abeilles,
comme
une pluie que les oiseaux ne pourraient boire,
comme
un fruit mûr qu’on ne goûterait pas,
comme
un inutile sanglot.
Voile de glace sur fond marin. Blanc-Sablon 2010. |
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