Samedi 22 septembre 1962
[...] Je souris en lisant cette phrase : « Défiez-vous des gens
qui ont un grand rire »... Je souris parce que j'ai, presque continûment, non
peut-être un grand rire, mais un grand sourire. Du reste vous l'avez vu ce
sourire; mais ce n'est pas un sourire de surface, même quand je souffre, ce
n'est pas un sourire postiche, je vous assure. C'est la conséquence naturelle
d'une enfance exceptionnellement heureuse, de l'amour qu'on m'a prodigué, et la
manifestation de cette confiance dont je vous ai dit qu'elle était comme ma
sève, ou ma substance.
Mireille Sorgue - Extrait du Tome I
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