jeudi 6 septembre 2012

Le cantique des cantiques

 
 

Le Cantique des Cantiques
ou la psychologie mystique des amants
 
d'après Pierre Trigano & Agnès Vincent
 
«Qui est celle qui monte du désert appuyée
sur son amour ?»
(Cantique des Cantiques 8, 5)
 
«Je dors, mais mon cœur veille. Voix de mon
amour qui frappe : ouvre-moi, ma sœur, ma
compagne…»
(Cantique des Cantiques 5, 2)
 
Rabbi Hayen de Vologine ( 12°siècle ) écrivait ainsi :
 
«Le texte de la Torah est une braise sous la
cendre de ses lettres, la vivacité de la flamme
qu’on en tire dépend de la longueur du souffle
de celui qui l’anime».
Le sens littéral de ce texte, tel qu’il est codifié et transmis de manière rigide par les institutions religieuses est certes comme une cendre refroidie, statique.  Dès lors son texte est pour ainsi dire fermé et toutes les générations de croyants doivent se conformer à un sens pré-établi. Celui-ci, comme une cendre à la surface de ce texte, nous cache ainsi qu’il est une braise vivante, en ses profondeurs.
Il est cette braise, parce qu’il véhicule une puissance symbolique infinie, en tant que structure signifiante de la présence infinie de celui que le Cantique des Cantiques nomme comme étant notre Amour, le Bien-aimé, le Compagnon.
 
le poète soufi iranien Rumi (13ème siècle) a pu écrire :
 
«L’état d’amour est en dehors des religions et de
la foi.
Dieu est la religion de l’amant.
Dieu est l’état de l’amant».
Mathnawi II, 1770.
 

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