Je
veux dire ta main sous laquelle je m’éveille au désir, au plaisir.
Ta main si lente
à me séduire.
Si sagement, si savoureusement lente. Je veux dire ces
prémices
plus émouvantes que celles du jour ou de l’avril:
quand chancellent
les verticales;
quand toute flamme se couche, s’allonge, comme celle bleue de nos veines.
Quand
j’attends que tu me touches comme folle que sonne l’heure.
Mireille
Sorgue, L’Amant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ajouter un commentaire ici